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lundi 21 février 2011

Synthèse de la réunion d'orientation scientifique 'nouvelles mobilités' organisée par Vhyb, jeudi 3 février 2011, AREP (Paris)


Comité d’orientation scientifique : Philippe Bensac (ville de Bourges), Raphaële Bidault-Waddington (plasticienne), Ludovic Bu (Saemes), Nicolas Buchoud (AREP), Eric Champarnaud (BIPE), Etienne Couppé (EPA Plaine de France), Aurélien Delpirou (Institut de l’urbanisme), Mathieu Flonneau (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Laura-Maï Gaveriaux (Philosophe dans la cité), Christophe Gay (SNCF), Jean-François Guet (CERTU), Vincent Hannoun (étudiant en architecture), Charlotte de Silguy (AVERE), Adrien Vogt-Schilb (CIRED)

Objectifs du forum (jeudi 8 décembre 2011, en partenariat avec l’AVERE) :

•Elaborer la signification sociétale de la mobilité dans des agglomérations complexes (socialement, économiquement)

•Apporter des éléments de compréhension et de mise en perspective aux élus et aux associations d’habitants

•Présenter des retours d’expériences de projets aboutis, d’expérimentations en cours


Constat : structuration puis déstructuration de la ville industrielle par les transports mécanisés ferroviaire et automobile (et par l’éclatement social ?)

=>conséquence : hybridation des moyens de transport : reflet d’une ville éclatée (voire communautarisée ?)

=>conséquence : instabilité du modèle économique de la mobilité du fait de la ‘bataille d’acteurs’ entre opérateurs historiques de transport, industrie automobile, et nouveaux entrants (opérateurs énergétiques, gestionnaires de parcs automobiles, sociétés informatique et éditeurs de logiciels, sociétés d’assurance) pour créer LE modèle idoine


Et l’utilisateur final dans tout ça ?

Un usager ‘comparateur de temps’ arbitrant entre des offres ‘intégrées’ multimodales hybrides


Oui mais à quel prix social et environnemental ?

-renforce les inégalités d’accès aux offres de mobilité (lorsque la réflexion se borne aux dimensions infrastructurels et techniques) déjà existantes (mobilité contrainte vs mobilité choisie => moins je déclare avoir besoin de moyens de transport plus j’en ai à disposition et plus je déclare avoir besoin de moyens de transport moins j’en ai à disposition ; ex. : accéder à des zones d’activités économiques en périphérie des villes pour des travailleurs ‘pauvres’)

-n’apporte pas de réponse satisfaisante en matière de diminution des émissions de CO²

Questions (comme autant d’enjeux) :

Quels enjeux recouvrent le thème de la mobilité ?

De quelle innovation parle-t-on pour répondre aux défis de la mobilité (technique ? infrastructure ? usage ? social ?) ?

Comment penser la mobilité à différentes échelles (quartier, ville, agglomération) ? En quoi la prise en compte des spécificités des usages, des besoins est-elle génératrice de solutions innovantes ? A quelles conditions en matière de gouvernance et d’implication des usagers dans la réflexion ?

Quels impacts sur les rôles et missions des opérateurs de mobilité ?

Quelle nouvelle articulation trouver entre acteurs historiques de la mobilité et nouveaux entrants, pouvoirs publics, habitants ?

Quel modèle économique en adéquation avec les défis sociétaux et techniques de la mobilité ?