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dimanche 31 octobre 2010

Friche Fives-Cail-Babcock (FCB) à Lille : un rendez-vous manqué avec la population ?


Il s'agit d'un ancien site industriel de 20 hectares où au plus fort de sa fréquentation en 1959, 6000 ouvriers s'y rendaient quotidiennement.
Le projet de ré-aménagement de la friche date de 2004. A l'époque c'est l'AUC, cabinet de l'architecte-urbaniste Djamel Klouche, qui a été choisi pour les premières études. Son idée directrice : ré-inventer la ville sur la ville. L'AUC ne pose pas la démolition de l'usine comme un préalable. Le passé du site ne sera pas écarté, au contraire. En projet donc, la réalisation d'un lycée hôtelier (en 2014), l'implantation de la Bourse du travail, une piscine intercommunale (lillo-hellemmoise), 650 logements, une rue couverte accueillant commerces et services, et près de 7 hectares d'espaces verts et d'espaces publics.
Le choix de l'aménageur du site sera fait au printemps 2011, pour un lancement des travaux, sur un sol dépollué, en 2013.
La concertation a débuté cette année, très tard donc (trop tard ?). Les échanges ont lieu entre l'AUC, la direction de l'urbanisme de Lille et l'association d'habitants les Gens d'Hellemmes. Mais, et ce n'est pas une nouveauté, le projet ne séduit pas les Gens d'Hellemmes. Nabil El Haggar a d'abord dénoncé le manque de concertation dans l'élaboration du programme. Il a ensuite usé de formules chocs : « une vision misérabiliste », « un urbanisme médiocre » et « l'impression que c'est le bourgeois qui arrive dans le populaire et qui dit "vous n'avez pas besoin de beau" ». (la Voix du Nord, 14 oct. 2010). L'autre représentant des Gens d'Hellemmes présent, Patrice Vandemaele a, lui, remis sur le tapis la disparition programmée de la cheminée d'usine. Un regret partagé par le communiste Roger Maly qui voit dans la cheminée un élément de la mémoire ouvrière. « On peut la garder, on doit la garder ».

Terminal fluvial UPM Stracel sur le Rhin, un bel exemple de collaboration entre pouvoirs publics et secteur privé


Le papetier finlandais UPM Stracel vient d'investir 5,35 millions d'euros dans la construction d'un terminal sur le Rhin destiné au dépotage et au stockage de carbonate de calcium (craie liquide). En privilégiant le transport fluvial, ceci permettra de diviser par deux le nombre de camions (4000/an) dédiés au transport des marchandises. Le terminal comprend la construction d’un appontement, d’une structure de dépotage et des trois tours de stockage. L'inauguration du terminal a eu lieu le 27 octobre et sera mis en service au printemps 2011. Ces trois nouvelles tours ont été construites et financées par le Port autonome de Strasbourg, propriétaire du terrain, avec l'aide des collectivités locales. Un bail de longue durée a été signé avec la papeterie Stracel, qui exploitera les installations et acquittera un loyer.

'La maison des ensembles', un mix réussi entre institutionnels, associations et habitants



'La maison des ensembles' est située quartier d'Aligre, à Paris (XIIè ardt). Le projet a débuté en 2003 et a été initié par la Mairie du 12è dans l'idée de promouvoir la vie associative du quartier, le sport et les activités culturelles. La définition du projet a été réalisé en concertation avec le Conseil de quartier Aligre-Gare de Lyon et "La Commune Libre d'Aligre". Début 2009, La ligue de l'Enseignement a été retenue pour assurer la gestion de 'la maison des ensembles'. Elle est constituée d'un espace jeune, de bureaux et de salles loués ponctuellement ou à l'année à des associations, un studio musical, des douches-vestiaires pour les activités, une salle polyvalente pouvant accueillir une centaine de personnes. Les acittités principales sont la danse, la musique, les arts plastiques, les arts visuels, les arts du spectacle, l'expression numérique. La Maison des ensembles a également pour ambition de contribuer au renforcement du lien social et intergénérationnel par la promotion des notions d'apprentissage et de partage. Des actions favorisant l'insertion des populations fragilisées du quartier sont notamment prévues. Par ailleurs, des activités spécifiques à destination des seniors sont en cours de réflexion.

Parallèlement un café associatif dénommé 'la commune libre d'Aligre' a été créé. L'animation de ce lieu a été confiée à l'association "La Commune Libre d'Aligre" qui enregistre déja plus de mille adhérents et propose des ateliers divers (cuisine, couture, jeux,...), accueille des expositions, de petites scènes, des projections, des conférences et des débats. Une quinzaine d'associations locales participe aujourd'hui à l'animation de ce lieu convivial.

samedi 30 octobre 2010

Berlin veut réduire ses émissions de CO² de 50% d'ici 2020



C'est le plan ambitieux adopté par la ville et elle s'en donne les moyens. D'abord, ce qui frappe lorsque l'on entre dans Berlin, c'est l'absence de barrière physique entre Berlin et sa périphérie. Il y a une continuité naturelle entre Berlin et sa banlieue, à tel point qu'on ne peut pas les dissocier. Première conséquence : une homogénéité de température entre le coeur de Berlin et sa périphérie (alors que Paris peut compter jusqu'à une différence de 8° entre le coeur historique et la grande couronne). Deuxième constat : une nature solidement implantée dans Berlin qui contraste avec la nature domestiquée que l'on trouve dans les villes françaises qui va jusqu'à son enmurement et a minima sa clôture par des grilles. La nature présente dans Berlin est quasi à l'état sauvage avec son lot de mauvaises herbes et de plantes mal taillées (faussement naturel car tout ceci est en fait savamment entretenu, les gazons mal coupés étant en fait propice à des arrosages moins gourmands en quantité d'eau ; et les plantes mal taillées, propices au développement de la biodiversité). Enfin l'opérateur énergétique local est Vattenfall, qui vient d'investir dans un parc éolien en Mer du Nord, capable de couvrir les besoins en électricité de 500 000 ménages.

Un nouveau centre culturel à Utrecht (Pays-Bas)



Le cabinet d'architecte VMX a remporté le concours lancé par la mairie d'Utrecht. il s'agit d'un programme mixant une bibliothèque, un cinéma, un centre artistique et 120 appartements.

vendredi 29 octobre 2010

Nagoya pour rattraper Copenhague


Les représentants de plus de 190 pays, à l'exception notable des Etats-Unis qui n'ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique (CBD) lancée en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio, viennent d'adopter un «plan stratégique» en 20 points pour 2020 visant à freiner le rythme alarmant de disparition des espèces.

Le plan stratégique 2020 fixe comme objectif une augmentation sensible des aires protégées de la planète. Elles représentent actuellement 13% de la surface totale des terres et un peu moins de 1% de la surface totale des océans: un compromis a été trouvé pour un objectif 2020 de 17% pour les terres et 10% pour les mers.

Ils se sont également mis d'accord sur un protocole contraignant sur le partage des bénéfices tirés par les industries de la pharmacie et des cosmétiques des ressources génétiques des pays du Sud (animaux, plantes, micro-organismes).

à Berlin aussi la ville hybride est interactive



Jeux lumineux dans la nouvelle gare centrale de Berlin (Hauptbahnof).

jeudi 28 octobre 2010

Berlin débat de l'homo-parentalité, mais pas seulement...


Reportage berlinois (suite). Vu de France, ce qui va suivre est tout simplement ré-vo-lu-tio-nnai-re et tend à montrer que l'hybridation sociale, culturelle, fait émerger une société avec de nouveaux repères.

L'association Don Bosco est une structure issue de la congrégation religieuse Salésienne (Saint François de Sales). L'association est composée de 700 membres à travers le monde qui accompagne les personnes fragilisées (principalement les handicapés et les orphelins). L'association vient de lancer une campagne de sensibilisation à Berlin ('die kinder brauchen ein zuhause', 'les enfants ont besoin d'un toit), en partenariat avec des associations gays-lesbiennes, des fondations et un afficheur, sur l'adoption des enfants orphelins (La Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, le Royaume-Uni, et l’Allemagne tout dernièrement, ont légalisé l’homoparentalité). Il s'agit au départ d'un simple constat. Chaque quartier de Berlin compte des structures d'accueil d'enfants orphelins. Chaque quartier compte des couples gays et lesbiens, mères célibataires, femmes ou hommes vivants seuls, potentiellement désireux d'adopter des orphelins.

Pour enfoncer le clou, un débat se tenait aujourd'hui à Berlin sur le sujet, composé de :
- Rainer-Maria Fritsch, secrétaire d'Etat à l'intégration,
- Monika Herrmann, conseillère municipale de la ville de Berlin en charge de la jeunesse, de la famille et de l'école,
- Inka-Maria Ihmels, administratrice au sénat pour l'éducation et la recherche
- Michael Korok, gay et modèle de la campagne d'affichage
- Monika Thamm, député de la CDU

Résumons nous, une association composée de salésiens (issue de la congrégation religieuse saint françois de sales) et de personnel médical, vient de lancer une campagne de sensiblisation en partenariat avec des associations gays-lesbiennes, pour sensibiliser les couples homosexuels, mères célibataires et célibataires à l'adoption d'orphelins.
L'Allemagne a pris la pleine mesure de la mutation profonde de la structure de base de la société : la famille. Mais une famille où le modèle du père et de la mère, non divorcé, n'est plus LE modèle (par exemple les familles recomposées représentent 50% des familles en France, l'Allemagne ne doit pas en être très loin). L'originalité de l'initiative provient du fait qu'elle englobe l'ensemble des personnes potentiellement désireuses d'adopter, des groupes habituellement peu mis en avant. C'est la première fois que je vois une campagne d'adoption à destination des mères célibataires et des célibataires hommes et femmes, le groupe des gays-lesbiens apparaissant comme presque habituel et classique. Est-ce à ce point entré dans les moeurs en Allemagne ? On peut le penser...ce qui situe le retard pris par la France.

mercredi 27 octobre 2010

Le dôme du Bundestag allemand : coeur du réacteur de la démocratie allemande



Nous commençons aujourd'hui une série de reportages consacrés à Berlin. Véritable chantier à ciel ouvert, la capitale allemande termine doucement sa mue engagée au lendemain de la chute du mur.

Nous débutons aujourd'hui par le Bundestag rénové dès 1993 par Norman Foster et plus spécifiquement par son dôme de verre et d'acier. Le Bubdestag (alors Reichstag) est conçu en 1894 par l'architecte Paul Wallot sous l'impulsion de Bismarck. Le dôme d'acier et de verre faisait déjà sensation à l'époque. Sa construction donna lieu à de vives discussions entre l'architecte et l'empereur Guillaume II qui redoutait que l'édifice, et surtout son dôme, ne surclasse le château.

Après avoir été détruit par l'incendie du Reichstag en 1933, l'édifice fut utilisé pour des expositions de propagande et agrandi pendant la guerre pour la position de DCA.

Dans les années 1960, la ruine fut reconstruite et servit à des fins parlementaires (le dôme dynamité en 1954, ne fut pas reconstruit).

Le bâtiment est rénové entre 1961 et 1973 par l'ex-RFA sans la coupole. Après la réunification allemande du 3 octobre 1990, le parlement allemand (Bundestag) décide le 20 juin 1991 le déménagement du parlement et du gouvernement fédéraux de Bonn à Berlin, et sa réintégration dans le palais du Reichstag.

La rénovation est confiée à Norman Foster en 1993 qui décide de renouer avec l'histoire du bâtiment en réintégrant le dôme de verre et d'acier.

Ce dôme est devenu une oeuvre en soi, accessible au public, elle offre une promenade spectaculaire dans le ciel de Berlin. Le ballet incessant des visiteurs, sorte de garde fou permanent, rappelle la fonction initiale du parlement : 'au peuple allemand'. On se trouve bien en présence du coeur du réacteur de la démocratie allemande, fondée sur la culture constante du dialogue entre l'ensemble des acteurs (élus, acteurs économiques et sociaux, citoyens). Chacun est dans son rôle et chacun est représentatif des acteurs qu'il fédère. Ce qui permet des échanges riches, qui prennent en compte l'ensemble des spécificités du peuple allemand. Le résultat : un bon équilibre du rapport de forces, qui finit par s'estomper, pour laisser la place aux échanges denses, de qualité, dans l'unique but de trouver des solutions ambitieuses, avec le plus grand dénominateur commun. On est loin du modèle français qui se caractérise par des échanges idéologiques, entre des acteurs peu représentatifs de ceux qu'ils sont censés représenter, avec à l'arrivée un rapport de forces malsain qui aboutit à des solutions peu ambitieuses, peu partagées et répondant mal aux défis de notre société.

mardi 26 octobre 2010

Des 'chaussettes vertes' au pied des pylones électriques


En zone cultivée, la faune sauvage manque souvent de refuges. La fédération des chasseurs des Yvelines, Val d'Oise et Essonne ont décidé de planter des bouquets d’arbustes au pied de ses pylônes électriques. Ces buissons permettent aux animaux de trouver couvert et alimentation. Véritables « chaussettes vertes » aux pieds des pylônes, cette végétation volontairement conservée plus dense contribue à préserver la biodiversité animale.
Cette démarche constitue la deuxième déclinaison en Ile-de-France de la convention nationale signée en 2008 entre RTE et la Fédération Nationale des Chasseurs pour assurer une gestion raisonnée des terrains sous les lignes haute tension en faveur de la faune et de la flore sauvage.

La Bretagne développe ses capacités d'auto-production énergétiques...


...en ayant recours à une centrale thermique au gaz. L'enjeu est de taille car la Bretagne ne produit que 8% du total de sa consommation énergétique. Elle est donc en proie à des coupures électriques de grande ampleur. Le conseil régional a accepté à la quasi unanimité le principe de construction d'une centrale au gaz produisant 450 mégawatts. "Une solution du passé", résume Guy Hascoët (Europe Écologie). Pure pragmatisme ou virage à 180° par rapport au programme de centrales issues des énergies renouvelables ? L'avenir le dira.

vendredi 22 octobre 2010

'Pénurie', il en va des mots comme de la mode...


...certains ont plus le vent en poupe que d'autres. C'est le cas en ce moment du mot 'pénurie'. Tout le monde en parle, de la station de radio, aux chaines de télévision, en passant par les journaux, les sites internet. Florilège : 'tout ce bins c'est à cause de la pénurie', 'je reste chez moi parce qu'i y a la pénurie', 'je prends les transports en commun à cause de la pénurie'. Mais qui est cette terrible 'Pénurie' qui immobilise les gens chez eux, désorganise les commerces alimentaires, les chantiers de construction ? J'ai bien mené ma petite enquête, interrogé les passants, posé la question à mon boucher, à mes voisins, aux vacanciers sur le départ... Ils ont tous le même mot à la bouche : 'pé-nu-rie'. S'agit-il d'une sorte de bête du gévaudan réincarnée en hydre à quatre têtes ? Aux dernières nouvelles, des CRS seraient en train de la traquer aux abords de la raffinerie de Grand Puit en Seine et Marne.

La Norvège crée un indice de la nature


Ou plus exactement un indice pour évaluler l'état de la nature. C'est ce qu'a annoncé l'Etat norvégien lors de la Convention sur la diversité biologique de l'Onu qui se tient jusqu'au 29 octobre à Nagoya, au Japon. 309 indicateurs sont utilisés pour obtenir le "premier indice de nature au monde", qui compare 2010 à 2000et 1990. Sur une échelle de 0 à 1,0, l'eau douce obtient l'indice 0,8 loin devant les forêts avec 0,4 (c'est l'exploitation intensive de la forêt qui a entrainé la disparition de vieux arbres, propices au développement du loup, qui se charge habituellement d'assurer l'équilibre de la chaine alimentaire ; cerfs et élans sont ainsi aujourd'hui en surnombre). Selon Heidi Soerensen, ministre de l'environnement, l'indice ne serait qu'une étape avant la valorisation de la nature dans le calcul du produit intérieur brut (PIB), ce qui constituerait une révolution de l'économie traditionnelle.
Un rapport de l'Onu présenté mercredi à la réunion chiffre à entre deux et 4,5 milliards de dollars par an le coût des dégâts causés au capital de la nature. Ces pertes ne sont pas prises en compte dans le calcul du PIB.
Actuellement, un pays peut augmenter son PIB en abattant des arbres ou en dynamitant des récifs pour attraper des poissons. Une réforme du calcul du PIB, qui prendrait en compte la valeur du capital naturel, provoquerait un effondrement du PIB.

jeudi 21 octobre 2010

L'Allemagne produit trop d'énergie solaire !


C'est l'info lancée par l'agence DENA qui conseille l'Etat allemand en matière énergétique. Rien qu'en 2010 cela représente 10 gigawatts soit l'équivalent de deux centrales nucléaires. Face au superjet allemand en phase de réaliser le pari de l'énergie propre et renouvelable à volonté on trouve l'escargot français englué dans le marasme géo-politico-technico-économique de la filière nucléaire (désastre de l'EPR finlandais, otages français au Niger, tensions entre edf et areva liées à la gouvernance de la filière nucléaire etc etc).

'le nègre il t'emmerde'


Réponse d'Audrey Pulvar à Guerlain:"Le nègre, il t'emmerde!"
envoyé par TELEOBS. - L'actualité du moment en vidéo.

mercredi 20 octobre 2010

Liaison TER Lille Hénin : optimiser l'existant ou créer une nouvelle ligne ?


à lire dans La Voix du Nord
(infographie GIEM)

Un incinérateur 'cathédrale' d'un nouveau genre


L'architecte hollandais Erick van Egeraat a remporté la compétition du fournisseur d'énergie KARA/Noveren pour concevoir un incinérateur d'un nouveau type à Roskild au Danemark. L'idée est de fondre tant faire ce peut l'incinérateur dans le 'paysage' local en s'inspirant de l'architecture locale.
Il s'agit surtout d'un incinérateur qui a pour finalité de produire de l'électricité et d'être relié au réseau communal de chaleur.

mardi 19 octobre 2010

Les magasins COOP renforcent dans l'urgence leur collaboration avec les communes


C'est une expérience pilote que le premier distributeur alsacien va passer avec les municipalités de Lauterbourg, Pulversheim et de Staffelfelden. Pour remettre les événements dans leur contexte, COOP va fermer onze points de vente et, c'est à noter, sans licenciement. Pour l'heure, l'expérimentation se borne à aménager les horaires d’ouverture, sensibiliser les habitants et les élus. La patron de COOP se laisse jusqu’au début de l’année prochaine pour décider de l’avenir de ces trois sites.
Dans le même temps COOP prévoit de construire un nouvel hypermarché à Bouxwiller, dans le Bas-Rhin, ce qui permettrait la création de 80 emplois. La stratégie de COOP est donc claire : privilégier le modèle de l'hypermarché a priori plus rentable que celui d'une répartition des points de vente.

Pourquoi ne pas aller plus loin dans la coopération avec les communes ? Le bistrot de pays a par exemple montré le succès du modèle, fondé sur une collaboration étroite entre la mairie, le gérant et les habitants. Ces bistrots sont davantage que de simples cafés. Ce sont également des lieux de rencontre et de convivialité, qui constituent souvent l'unique lieu d'animation d'un village. Les habitants se l'approprient le plus souvent et y organisent de mini-festivals, concerts, rencontres dominicales autour d'un buffet et d'animations pour les jeunes et moins jeunes. Le plus souvent, il n'y a d'ailleurs pas assez de personnel pour répondre à la demande. Pourquoi ne pas adapter ce modèle pour les magasins d'alimentation et les faire évoluer vers autre chose que de simple points d'approvisionnement. Mais cela demande de l'imagination et un élu qui se mobilise, mobilise les habitants et l'acteur économique. Ce revirement de COOP est d'autant plus étonnant que toutes les grandes chaines de distribution recentrent leurs points de vente dans les centre villes. Assurément il existe une voie intermédiaire pour COOP, mais qui demande une mobilisation qui va au-delà des dirigeants.

lundi 18 octobre 2010

Tronçon TGV Le Mans-Rennes


Eiffage, Bouygues et Vinci viennent de remettre à RFF leurs offres finales pour la construction de la ligne à grande vitesse entre Le Mans et Rennes (projet avoisinant les 3,4 milliards d’euros).

dimanche 17 octobre 2010

La Région Midi-Pyrénées débloque 700 millions d'euros pour les énergies renouvelables


Il s'agit d'une mesure qui s'inscrit dans la continuité du Plan Climat 2, et plus précisément d'un dispositif de prêts en faveur de la production d'électricité issue des énergies renouvelables. Cela concerne la mise en place d'installations solaires photovoltaïques, d'éoliennes, et de procédés de méthanisation. Une manière de compenser la diminution de la subvention de l'Etat de 50 à 25% concernant les installations photovoltaïques ?

L'algue : biocarburant du futur selon Ford


Ou tout au moins un composant prépondérant de la filière bio-carburant car le constructeur automobile américain pense que le potentiel de l'algue est plus important que celui par exemple du colza.

samedi 16 octobre 2010

Une manière originale de revitaliser les bords d'un fleuve


La plupart des grandes métropoles réfléchissent à la manière de recréer de la vie sur les berges de leur fleuve, de recréer des lieux d'animation qui vont au-delà des zones d'activité économique. Cologne en Allemagne a formidablement revitalisé les bords du Rhin qui sont dans la continuité de la ville. Voici un autre exemple qui vient lui de Philapdelphie aux Etats-Unis. Il s'agit des Light Drift d'Eric Höweler sur le fleuve Schuylkill (entre Market Street et Chestnut Street). Ces ronds colorés interagissent avec leur environnement grâce au procédé de radio fréquence RFID. Asseyez vous sur l'un deux et ce sont tous les ronds qui oscillent entre le vert et le bleu.

vendredi 15 octobre 2010

Pas de transfert de la taxe d'habitation du département à la commune


à lire dans la Gazette des communes

Au cas où vous n'auriez pas de montre

HIKARI NO TOKEI from THA on Vimeo.


Dans la rubrique ville interactive, voici la Hikari no Tokei, une horloge en LED conçue par Hiroshi Yoneya pour le centre commercial Seibu Ikebukuro flagship situé à Tokyo.

Antilia House a finalement vu le jour


C'est l'histoire d'un projet démentiel qui est né il y a deux ans par le rachat d'un immeuble ; un projet à 1 milliard de dollars qui chrystallise les paradoxes d'un système et le cynisme de Mukesh Ambani, Indien de son état, vivant à Mumbai et accessoirement 4è fortune privée au monde. Cet immeuble aux dimensions démesurées (173 mètres, 27 étages) n'a que pour but d'héberger sa femme, ses trois enfants et lui-même. Il est composé des appartements de la famille et des amis, d'un jardin suspendu, d'une piscine, d'un centre de remise en forme, d'un théâtre et de trois plate-formes pour hélicoptère (il ne s'agirait pas de croiser les gens en bas). Mumbai est l'une des villes les plus denses au monde qui concentre une extrême pauvreté. Savoir que les membres de cette famille se pavannent dans cette résidence à quelques mètres de miséreux est d'une indescence qui porte le cynisme à un niveau sans doute jamais atteint. Mumbai a notamment pour projet de concevoir un cimetière vertical (une tour) pour s'affranchir des problèmes de densité. Un face à face tragique, assurément. Vu sur Inhabitat

L'union de l'art et de la science, moteur...


...du nouveau modèle économique, sociétal et environnemental. Vous vous souvenez ? En voici une parfaite illustration avec ces tuiles en verre hyper isolantes, qui donnent au toit une allure glacée. C'est une réalisation de la société suédoise Tech Energy. Vu sur Inhabitat

IBA Basel 2020 : une IBA ?! mais qu'est ce que c'est ?


L'Eurodistrict trinational de Bâle lance ce week-end un plan urbanistique ambitieux, IBA Basel 2020 : les élus de l'aire urbaine franco-germano-suisse souhaitent encourager une série de projets architecturaux innovants et marquants et donner ainsi une identité à leur territoire. Martin Jann est directeur d'IBA Basel 2020. Cheville ouvrière du projet, il va coordonner les impulsions données par l'Eurodistrict trinational de Bâle et les différentes collectivités parties prenantes du projet.

Les Expositions Internationales d’Architecture ou IBA (de l'allemand Internationale Bauausstellungen) ne sont pas de simples expositions d'architecture. Il s'agit plutôt d'un lieu de brassage entre la population et les techniciens pour inventer des solutions innovantes en urbanisme, pour des projets trèc précis. Elles sont devenues un « work in progress » qui à la fois intègre de nouveaux thèmes et associe la population dans le développement régional (IBA Basel 2020).

Trois IBA sont en cours actuellement :
IBA Fürst-Pückler-Land (Land de Brandenbourg, dans l’ancienne Allemagne de l’Est, 2000 - 2010) est, avec ses 25 projets, un programme novateur dédié à une ancienne région minière,
IBA Stadtumbau (rénovation urbaine, Sachsen-Anhalt, 2000 - 2010) se définit en tant que laboratoire pour l’avenir des villes en mutation démographique,
IBA Hambourg (2006 – 2013) esquisse des nouvelles perspectives pour la métropole.

mercredi 13 octobre 2010

Dans les Cévennes, le développement durable ne dit pas son nom


Des lignes ferroviaires historiques ont connu leur heure de gloire à une époque où les ressources naturelles locales assuraient le dynamisme économique de toute une région et sont ensuite tombées en désuétude, remplacées par le transport routier. C'est le cas de la ligne des Cévennes défendue bec et ongle par l'association des Élus pour la défense du Paris-Nîmes et de la ligne des Cévennes.

Cet été Après l'autorisation pour la reprise du fret sur la ligne SNCF donnée dans l'été, l'entreprise Fibre Excellence vient de faire savoir qu'elle reprendrait « de façon solide, le transport bois par voie ferroviaire après l'épisode des deux mois de travaux sur la ligne en octobre et novembre ». En juillet, l'entreprise n'avait pu reprendre l'acheminement de ses convois à destination de Tarascon, son transporteur (Euro-cargo rail - ECR) ayant eu, entre-temps, « d'importants problèmes sociaux, commerciaux et techniques », selon Guy Vissac, conseiller général de Langeac.

Conséquence : un convoi de bois était bloqué en gare de Langeac, depuis le mois d'avril. Il devrait pouvoir être débloqué à la fin de l'année. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Antoine Elineau, directeur de l'approvisionnement bois à Fibre excellence, a confirmé à Guy Vissac, son intention d'accroître son activité de « transport par fer au départ de Langeac », le tout dans « l'optique d'un développement rapide de notre activité logistique bois sur notre site de Langeac ».

La plus haute tour TV du monde est à Guangzhou en Chine


La Canton Tower atteint la hauteur de 610 mètres soit deux tours Eiffel l'une sur l'autre. A cette hauteur, en cas de forte rafale, l'immeuble se décale de 1,5 mètre.

Vers une explosion de la fiscalité locale ?


à lire cet article des Echos

mardi 12 octobre 2010

S'occuper de la nature c'est bien, des r-hommes c'est mieux !


Ca se passe à Sainte-Luce-sur-Loire, dans la banlieue Est de Nantes. Une association locale et la mairie accueillent dix familles sur un terrain municipal, salubre, clôturé et propre. Elles vivent dans des mobile-homes chauffés. L’objectif est de travailler à leur intégration sociale et professionnelle. La scolarisation des enfants est obligatoire. Les hommes multiplient les contrats saisonniers dans le maraîchage. Un médecin de ville suit la santé des dix familles. Une chaîne de solidarité s’organise doucement. Des bénévoles donneront bientôt des cours de français et l’association prévoit d’embaucher une personne en service civil pour les devoirs du soir.

Loisium : les travaux commencent


Le Loisium est un hôtel sur le thème de la vinothérapie situé à Voegtlinshoffen en Alsace. Le projet a fait réagir les riverains car il est situé sur un terrain anciennement classé Espace Naturel Sensible-ENS (et déclassé pour l'occasion). Les recours des associations à sensibilité environnementale, dont deux sont régionales et une locale (Nartecs, Paysages d’Alsace et Alsace Nature), n'ont pas empêché le début des travaux hier. Ce projet est porté par des investisseurs autrichiens, déjà propriétaires exploitants d'un établissement hôtelier haut de gamme en Autriche, à Langenlois.
Je suis partagé concernant ce projet. Tout d'abord surpris que l'on puisse déclasser un ENS (pourquoi classer dans ce cas là ?) au profit d'intérêts privés. Un pont à Saint-Germain-en-Laye a été déclassé monument historique pour permettre des travaux de renforcement de celui-ci afin d'y faire passer un train (ce que je peux comprendre car il s'agissait d'un usage public). Doublement surpris car il s'agit d'un projet qui ne s'adressera qu'à une élite économique (un établissement hôtelier haut de gamme). La culture alsacienne rime en général avec vulgarisation (par exemple, les marchés de noël sont à la fois un ravissement pour les yeux et accessibles à tous, idem pour les concerts de musique traditionnelle alsacienne qui mélangent toutes les couches de la société). Surfer sur cette vague de fond au profit d'une petite classe de privilégiés est à la fois cynique et écoeurant car elle contribue sensiblement à la scission de la société alsacienne. Je peux par contre entendre les arguments de développement économique, de création d'emplois locaux. Mais encore une fois le projet semble plutôt cloisonner quelques nantis dans une enceinte sécurisée -et renforcer ce sentiment de privatisation de l'espace public- qu'utiliser la vinothérapie pour créer du lien.

lundi 11 octobre 2010

50 000 arbres plantés en 30 minutes : record du monde battu !


ça s'est passé le 10/10/10 dans la région de Ladakh en Inde, une région montagneuse semi-désertique. Ils étaient 9000 personnes à participer à l'opération, qui était sponsorisée par la fondation Live to Love.

Auchan renforce ses liens avec les producteurs régionaux : une bonne chose ?


Les directeurs de magasin d'Auchan en Alsace ont rencontré hier 114 producteurs alimentaires alsaciens, francomtois, champenois et lorrains à Mulhouse. Très pragmatique, Vincent Mignot le directeur général d'Auchan précise qu'"on ne fait pas dans la philanthropie, il y a aujourd'hui une forte envie des consommateurs d'acheter des produits locaux et régionaux alors qu'il y a encore quelques années, on était dans l'origine France ».

Parmi les invités, Jean-Paul Bastian, président de la Chambre d'agriculture du Bas-Rhin et lui-même éleveur, représentait le monde agricole. Fâché avec la grande distribution les paysans ? Pas si simple, dit-il. « On sait combien de parts de marché pèse la grande distribution dans la valorisation locale d'un certain nombre de produits à forte typicité régionale. Nous sommes dans une approche pragmatique. Le consommateur est demandeur de proximité, de fraîcheur et d'authenticité ».

L'exemple du viticulteur de Dambach-la-Ville, Claude Hauller est assez éclairant « 75
à 80% du vin est vendu en grande distribution », souligne-t-il. « Le partenariat avec Auchan nous a permis d'évoluer. On s'est donné des moyens ». En 15 ans de relations commerciales, l'exploitation est passée de 7 à 25 hectares de vignes commercialisées et a multiplié par quatre son chiffre d'affaires.

Les producteurs ont-ils réellement intérêt à passer par la grande distribution qui, si le succès est au rendez-vous, peut leur demander de rentrer dans l'engrenage de l'agriculture intensive, de diminution des marges et au final de vider le producteur de sa substance, notamment de son image de proximité, et de qualité, happée par la distribution en quête de légitimité dans ce domaine ? Et surtout de ne plus travailler qu'avec une infime minorité et de laisser de côté l'immense majorité des producteurs qui au passage auront été fragilisés par cette expérience. C'est sans doute à ce niveau que le rôle du législateur a son importance, car laisser le producteur et le distributeur en face à face risque d'être un calcul à courte vue qui ne refonde pas la relation entre les deux et finit par mettre de côté le consommateur final, à la recherche de produits locaux, abordables et de bonne qualité, et le producteur. Se passer d'intermédiaire est le plus sur moyen d'entretenir un dialogue riche entre producteurs et consommateurs. Le législateur ne devrait-il pas intervenir a minima pour demander dans ce cas le passage progressif du producteur à une culture bio, sans augmentation de prix ?

à signaler : l'excellent article de Guillaume Malaurie dans Paris Obs sur les toits végétalisés


C'est dans le Paris OBS n°2396 du 7/13 octobre 2010. Où l'on y apprend notamment que le gymnase flambant neuf de la rue des Haies à Paris (photo ci-dessus) a un toit végétalisé de 600m² flambant neuf ! 'Des essaims de papillons et d'abeilles passent des aubergines aux plants de tomates, des tournesols aux plantes sauvages. Bluffant.' Ce sont ainsi 44 000 m² de toitures municipales et HLM qui ont été végétalisées ces quatre dernières années. Bon à savoir, évitez les bambous car ils attaquent l'étanchéité des toits. à ces 5 hectares publics de toit végétalisé il faut ajouter environ 25 hectares du côté des particuliers et des entreprises. Soit la superficie du parc des Buttes Chaumont. Mais la France reste loin derrière l'Allemagne dont la superficie sur l'ensemble de son territoire est de 15 millions de m² contre 800 000 en France (il serait à ce titre intéressant de comparer le superficie totale des forêts entre l'Allemagne et la France, cette dernière étant la première forêt d'Europe). Berlin compte inverser les courbes de température dès 2020. Londres a mis en place la norme 'brown roof' qui 'prévoit la réutilisation en hauteur de toute la terre déblayée en sol lors de la construction d'un immeuble'. Paris compte parfois un écart de température de +4 degrés par rapport à la banlieue ; notamment en cause, les 450 km de réseau de chauffage urbain enterré ainsi que de cables électriques et internet ; à noter également l'impact du ruissellement des eaux de pluie qui vont directement à l'égout et ne jouent plus leur rôle de baisseur de température au sol.
Enfin pour isoler de manière significative les appartements et atteindre la norme RT2012, il faut compter une épaisseur d'au moins 40cm de terre sur le toit (contre 6 à 12 en moyenne).

Emission de CO2 : l'Elysée peut LARGEMENT mieux faire


Dernier de la classe. Le palais de l'Elysée a émis en 2008 selon Terra Eco 33.837 tonnes de CO2 pour 1.031 agents, soit un taux d'émission de 32,82 tonnes par agent (la moyenne française est d'environ 5 tonnes/hab.). L'Elysée se classe dernier parmi l'ensemble des bâtiments de l'exécutif (ministères...).

dimanche 10 octobre 2010

à Toulouse on n'arrête pas le progrès


Les 'chuteurs' vont faire leur apparition dans les rues de la ville rose. Comprenez des médiateurs affiliés à l'Office de la Tranquillité ( si si ! :-) ), six agents municipaux -quatre hommes et deux femmes- qui viennent d'être recrutés pour essayer de faire baisser le niveau sonore en ville (principalement place Saint-Pierre, où des centaines de jeunes se retrouvent pour faire la fête à partir du jeudi soir). L'idée vient de Suisse où l'on appelle 'chuteurs' des personnes qui tournent dans les rues en faisant 'chuuut'. La mairie explique préférer mettre ce type d'interlocuteur face aux jeunes que des policiers. La densité urbaine est confrontée à plusieurs défis dont bien évidemment le bruit. Décidemment il n'y a pas que Paris qui va crever d'ennui.

Un hôtel ensablé dans les dunes


Oubliez les fronts de mer défigurés par les buildings. Le Stokkøya Sea Center se situe à Hosnasand, dans le centre la Norvège, un site naturel ultra-protégé. Il a été conçu par un cabinet d'architecte d'Oslo ( Pir II Arkitektkontor) avec l'idée de réduire au maximum son impact environnemental en s'intégrant naturellement dans les dunes (une majeure partie de l'hotel est souterraine). Ses puits de lumière confèrent une luminosité tout à fait normale.

samedi 9 octobre 2010

à Aix en provence on ne rigole plus avec les poubelles


Les faits : les habitants ont l'obligation de sortir leur poubelle entre 19h et 5h du matin, pour éviter l'encombrement des trottoirs pendant la journée (la chaleur amplifiant certainement les odeurs dégagées). Les contrevenants sont identifiés par l'ouverture des poubelles (qui sont déposées la journée) où la brigade verte y retrouve en général une enveloppe avec le nom de la personne. Montant de l'amende : de 38 à 4000€. La mairie veut faire entrer de force les bonnes habitudes.
Nouvelle illustration d'un manque de dialogue entre la collectivité locale et ses administrés où le volet répressif l'emporte sur le préventif, la pédagogie ? On peut le penser. A moyen terme, cela doit-il passer par l'éducation des enfants à l'école ? Difficile de toujours en rajouter à cette institution. Les parents et la collectivité locale ne peuvent éviter le face à face. Mais après des décennies de déficit de dialogue, difficile de réinstaurer un échange qui ne tourne pas systématiquement à la confrontation.

Photo Sophie SPITERI pour La Provence

vendredi 8 octobre 2010

Débat public friche DMC samedi 9 octobre 15h à Mulhouse bâtiment 75, 13, rue de Pfastatt (entrée libre)


La libération des bâtiments industriels DMC, l’arrivée du tram-train et différents projets privés ont amené la Ville de Mulhouse à s’interroger sur la dynamique de constitution d’un quartier autour de l’entreprise DMC. Trois architectes-urbanistes, Reichen et Robert & associés, SEURA et atelier Paris, ont été invités à concevoir un projet urbain global et évolutif sur 75 hectares.
« L’espace sur lequel ont travaillé les architectes englobe la friche industrielle DMC mais aussi l’existant mitoyen de cette zone, explique Stéphanie Honigmann, chargée d’études au service d’urbanisme coordinatrice du projet DMC. Cela représente une emprise globale de 75 ha, délimitée au nord par l’avenue DMC, à l’est par la rue de Pfastatt, au sud par l’avenue Briand et à l’ouest par la voie ferrée. » La friche proprement dite couvre une surface de 17 ha.
Les trois ateliers d’architectes avaient un cahier des charges à la fois souple et contraignant. « Il n’y a pas, a priori, de censure dans les démolitions, mais le Plu (plan local d’urbanisme) prévoit de préserver plusieurs bâtiments, le Réfectoire, les bâtiments 118, 75, 62 et 63… Deux autres bâtiments de la friche Cimitem, les 2 et 3, sont aussi protégés.
Le maire Jean Rottner a avoué hier, aux Journées d’octobre, sa préférence pour le projet Reichen et Robert & associés.

La Ville de Mulhouse et la Maison européenne de l’architecture–Rhin supérieur présentent les travaux dans l’un des bâtiments industriels.
Du vendredi 8 au dimanche 10 octobre de 11h à 18h. Visite guidée le vendredi 8 octobre à 15h, vernissage à 18h. Bâtiment 75 de DMC - 13, rue de Pfastatt à Mulhouse - Entrée libre

Le théâtre du Petit Cercle chez nos cousins acadiens



Ce théâtre est situé dans le port de pêche acadien de Cheticamp sur l'île de Cap Breton. Chaque année, les villageois acccueillent de petits francophones pour un festival dont le théâtre du Petit Cercle constitue l'épicentre. Sa forme courbée rappelle celle d'un bateau, rapproche les spectateurs de la scène et crée une athmosphère confinée très chaleureuse.

jeudi 7 octobre 2010

Une maison en annuaire téléphonique


Imaginez la quantité d'annuaires téléphoniques qui a été produite à travers le monde et imaginez ensuite le nombre potentiel de maisons construites à partir de ce matériau. C'est le pari de l'architecte canadien Richard Kroeker et de ses étudiants de l'université de Dalhousie en Nouvelle-Ecosse.

Les viticulteurs français passent au bio


Entre 2008 et 2009, le nombre d'exploitations bio a augmenté de plus de 30%, selon l'Agence Bio. Cela représente 3.024 exploitations et une augmentation de 39% des surfaces en mode de production biologique. Les trois principales régions viticoles qui regroupent plus des deux tiers des surfaces engagées dans le bio sont le Languedoc-Roussillon (12.661 ha, +52 % sur 2008), Provence-Alpes-Côte d'Azur (8.981 ha, +35 %) et l'Aquitaine (5.464 ha, +45 %). La « conversion » dure trois ans.

Vous avez une vision lugubre des parkings ?


Alors oubliez là ! Voici les yeux verts, le parking du parc d’activités Gouraud à Soisson. Il a été conçu par Jacques Ferrier. Il s'agit à la fois d'une réalisation rompant avec les codes traditionnels du parking et écologique. Le parking dispose d’une cuve de récupération des eaux de toiture qui permettra de réguler leur débit par temps de pluie. Ces eaux de toiture seront réutilisées pour l’arrosage automatique des jardinières, limitant ainsi la consommation d’eau, et la surverse alimentera les massifs drainants situés sous la place de la façade sud du parking.

Le départ du 67ème régiment d’infanterie de Soissons, en 1993, aura finalement eu du bon, malgré les inquiétudes exprimées à l’époque. La Communauté d’agglomération du Soissonnais et la Picardie ont su saisir cette formidable opportunité économique en se lançant dans un vaste projet de reconversion et de rénovation urbaine étiré sur 13 hectares en centre-ville. La Ville, avec le soutien du Conseil régional, a relevé le défi de redynamiser son territoire. Le résultat ? Une pépinière d’une trentaine d’entreprises tertiaires, dont un tiers en provenance de la région parisienne, preuve que l’espace Gouraud a su tirer profit de sa position géographique idéale et attractive, à 1 heure de Paris Nord et 45 minutes de Roissy Charles de Gaulle, pour favoriser l’implantation d’entreprises ; 40 000 m² de bureaux et d’activités, 85 entreprises, un call center scandinave (200 emplois créés), une centaine de logements et désormais un parking. En projet : une clinique médico-psychologique, de nouveaux logements, un hôtel 3 étoiles HQE, une étude pour la réalisation du nouveau conservatoire intercommunal avec un auditorium de 500 places dédié à la musique acoustique. D’une caserne à l’abandon au quartier d’affaires édifié en quelques années, Gouraud est un modèle d’aménagement du territoire et de développement économique.

Politique énergétique : y a-t-il un capitaine à bord du vaisseau France ?


J'ai relevé trois informations assez symptomatiques du pilotage à vue de la politique énergétique française, qui a pour conséquence facheuse de contenir au rang de nain les filières énergétiques renouvelables, de déstabiliser les grands opérateurs énergétiques :

- d'une part l'inspection générale des finances qui propose cet été de limiter l'installation de panneaux solaires dans l'Hexagone à 500 mégawatts par an (proposition reprise par le gouvernement). Ce qui amène les industriels français de la filière solaire à s'interroger sur leurs investissements dans l'hexagone (la construction de deux usines de panneaux photovoltaïques à Châtellerault (Poitou-Charentes) et Peyruis (Alpes-de-Haute-Provence)par le français Solairedirect sont en attente de l'aval du gouvernement pour commencer les travaux ; idem chez l'assembleur Fonroche, dans le Lot-et-Garonne. Après avoir installé une deuxième ligne de production en juin, cette société de 160 salariés voulait aller plus loin. « Nous avions imaginé d'augmenter notre capacité de production pour passer de 90 à 130 MWc, mais ce projet a été abandonné », déplore son directeur général, Thierry Carcel.

- d'autre part EDF s'inquiète de la dérive des coûts du projet de stockage profond de déchets nucléaires prévu dans la Meuse et mené par l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (l'Andra). Son patron Henri Proglio vient d'alerter le gouvernement. C'est en effet EDF qui financera l'essentiel de ce projet estimé entre 15 et 35 milliards d'euros.

- enfin EDF énergies nouvelles a signé un contrat de vente d'électricité aux Etats-Unis, d'une durée de vingt ans, avec la compagnie Pacific Gas & Electricity. Il porte sur la production d'électricité du futur parc éolien de Shiloh III en Californie.

Les subventions de la filière nucléaire (on peut parler de subvention car au final c'est le contribuable ou le consommateur qui finance) ont deux effets pervers :

- elles empêchent le décollage des énergies renouvelables (limitation à 500 mégawatts de l'ensemble de la filière solaire ; une centrale nucléaire c'est dix fois plus), et par là-même la création d'emplois pérennes au niveau local (les marchés les plus dynamiques se trouvant hors de l'hexagone, la Californie en l'occurence),

- elles captent les financements et détournent indirectement les crédits publics en matière de recherche (la grosse problématique des énergies renouvelables étant leur stockage).

mercredi 6 octobre 2010

1000 milliards d'euros d'investissement dans les systèmes énergétiques


C'est le chiffre annoncé par le commissaire européen à l'Energie, Günter Oettinger, pour atteindre les objectifs environnementaux et garantir l'offre énergétique. Cette fois c'est certain, il va falloir changer toutes nos habitudes en matière d'utilisation de l'énergie. Et les postes sont nombreux : du chauffage de son logement, à l'utilisation de son véhicule, jusqu'à la façon de se nourrir (eh oui !). Car il ne faut pas s'y tromper, ces investissements seront en partie supportés par les contribuables dont la note énergétique ne va aller qu'en s'accentuant. Il ne fait dès lors aucun doute que de plus en plus opteront pour des solutions énergétiques renouvelables et locales. La maison passive c'est par exemple une facture énergétique quasi nulle (de l'ordre de 100€/an pour une maison de 100 m² soit 8€/mois).
J'assitais tout à l'heure à une conférence de Michel Griffon sur son dernier ouvrage 'homo viabilis'. Un participant faisait remarquer que nous ne changerons nos habitudes que contraints et forcés. Je crois que nous y sommes.

Les éruptions solaires peuvent fournir jusqu'à 100 millions de fois nos besoins planétaires en énergie


C'est ce que révèlent des chercheurs de l'université de Washington dans International Journal of Astrobiology soit l'équivalent d'un millard de gigawatts (par comparaison une centrale nucléaire c'est 5 gigawatts). Reste plus qu'à les capter...

Tour de la presqu'ile Malraux : l'un des quatre chantiers d'envergure pour "connecter Strasbourg sur le Rhin"


La volonté de Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg : renforcer l'axe Strasbourg-Kehl. Ce « très vieux » projet, porté en son temps par l'ancien maire emblématique de la ville, Pierre Pflimlin, se compose de différents chantiers (dans quatre secteurs) qui seront lancés quasi-simultanément. Et ce, dès 2011 : depuis le secteur du Heyritz (livré en 2013) jusqu’à la cour douanière, au-delà du Rhin (début des travaux d’aménagement des rives du Rhin dès 2013).
Celui qui nous intéresse plus particulièrement est celui du Heyritz. L'axe passe par la presqu’île André-Malraux, ancienne friche portuaire, qui sera amenée à devenir « un nouveau lieu de vie, emblème du renouveau de Strasbourg », précise Roland Ries, avec en particulier « une tour signal, témoignage d’une ville compacte ». Hauteur estimée : 100 mètres. Deux projets concurrents sont en lice : ils ont été présentés fin septembre à la foire européenne, ainsi que sur un bateau amarré sur le site de la presqu’île. La concertation publique a été rapide puisqu’avant la fin septembre, le choix de l’investisseur – Bouygues (projet du bas) ou Icade (projet du haut)devait être effectué. Mais pour l'heure le choix n'a finalement pas encore été fait. Ce qu'il en ressort pour l'instant lorsqu'on lit les blogs d'habitants et de la presse quotidienne régionale, c'est une préférence pour la tour Bouygues ainsi qu'un goût plus prononcé pour la restauration de l'entrepôt par Icade (le projet comporte en effet la réhabilitation des anciens bâtiments Seegmuller).
Je suis pour ma part en faveur du projet qui respecte le mieux l'esprit de cette ancienne friche portuaire car les habitants s'y identifieront d'autant plus facilement. Des inspirations sont à aller chercher du côté d'autres villes portuaires et notamment Rotterdam dont le réaménagement depuis le port historique (de la taille de la fiche portuaire) jusqu'au pont Gütenberg est un modèle du genre.

Le tram comme lien physique. Cet axe passe enfin par les projets immobiliers des secteurs Danube (livrés à partir de 2013) et Bruckhof (livrés fin 2011), et enfin le Port-du-Rhin, avec ses réhabilitations, son nouveau quartier sur l’îlot Mercure (travaux de 2011 à 2013) et la Porte-de-France sur la rive du Rhin. Le lien physique entre tous ces secteurs étant le tramway, qui va précéder l’urbanisation et qui file jusqu’à Kehl. Il sera livré fin 2013 pour le Port-du-Rhin et en 2014 pour Kehl.

Walmart Canada prend les devants


Montré du doigt pour ses pratiques sociales et environnementales d'arrière garde, la branche canadienne de Walmart - premier distributeur mondial - incite ses employés à intégrer des pratiques socialement et écologiquement responsables dans leur quotidien. Le moyen : «Mon plan de durabilité (MPD)», programme lancé auprès de ses 85 000 employés au Canada.
Les trois axes du programme sont la planète, la santé et la vie. Les employés doivent trouver un sujet qui les passionne, établir un plan pour intégrer une activité durable à leur vie quotidienne, faire le suivi de leur progrès et finalement, partager leur histoire afin d'inspirer leurs collègues.
Une équipe de 350 capitaines du «MPD» à l'échelle nationale aideront les employés de Walmart à établir leurs objectifs et à choisir les initiatives qui leur conviennent. Faire du covoiturage, participer aux efforts de nettoyage des parcs locaux, arrêter de fumer, recycler, utiliser des produits durables et des sacs réutilisables sont quelques pistes.

Le premier cheeseburger bio...


...est lancé par Quick. Il sera composé d'ingrédients exclusivement issus de l'agriculture biologique. A quand le premier cheesebuger produit localement ? Car le défi est réellement à ce niveau sachant qu'il faut 3 litres d'essence pour 1 kilo de viande de boeuf (production, transport, réfrigération).

mardi 5 octobre 2010

Un ballon sauveteur


Transporter des équipements lourds dans des zones reculées et inaccessibles représente un véritable défi pour les équipes de sauveteurs après un désastre naturel. Une entreprise australienne travaille sur un projet de disque-ballon nommée Skylifter de 150 mètres de large, capable de transporter des équipements, type préfabriqués (hopitaux, logements...), de 150 tonnes. Par comparaison l'hélicoptère le plus puissant a une capacité de transporter au maximum une charge de 20 tonnes. Ce ballon a également une autonomie de 2000 kilomètres.

Un bus pas comme les autres


Voici un bus avec un toit végétal conçu par Marco Castro Cosio. De quoi rompre la monotonie minérale de certains quartiers.

Voici la première maison passive anglaise


Le 4 août dernier, je vous présentais la première maison passive en France, qui se situe à Bessancourt (Val d'Oise). Voici son pendant au Royaume-Uni (au Pays de Galles précisément) dénommée 'larch House'. Elle a été conçue par bere:architects. Elle a la capacité de stocker l'énergie solaire emmagazinée durant l'été pour tout le reste de l'année. L'ambition est de créer à Ebbw Vale tout un quartier auto-suffisant sur le plan énergétique.